maroc 2014

dimanche pour récupérer, ça a pas l'air mais la route c'est fatigant donc ce sera plage ! tient un baigneur en train de s'égoutter s'est fait prendre sur le vif

lundi12 mai

Nous partons pour Tétouan, nous voulons faire les provisions pour confiture et autre et là nous sommes sûr de trouver de tout et nous y passerons donc la nuit sur le parking que nous connaissons déjà , enfin si on peut dire car cette fois encore nous voilà perdus dans cette grande ville, mais bien décidés à ne pas écouter les "faux guides", c'est à un policier que nous demandons notre chemin, en fait on y était presque !

Nous partons aussitôt avec 2 paniers chacun, le souk des fruits et légumes se trouve pas très loin heureusement, car nous sommes obligés de faire 2 aller et retour pour vider nos cabas. En effet il y a encore de la confiture dans l'air, 6 kg de fraises, 10 kg d'oranges ..... nous mangeons dans le CC car il va falloir trier les fraises qui ne peuvent attendre le retour, de toute façon nous avons tout notre temps car pour goûter à l'ambiance de la ville et ne pas être importunés par les guides, car on est seul, il faut attendre 5 heures , là on passe inaperçus ou presque...l'animation commence et on peut apprécier de se perdre dans ce dédale de ruelles . 

dans la ville moderne les marchands s'approprient les trottoirs et une partie de la chaussée et étalent leurs profusions d'articles à même le sol ou sur des étalages fait avec de vieux sommiers et les clients se pressent autour de celui qui criera le plus fort pour vanter ses produits; les voitures ont beaucoup de mal à se frayer un chemin car les piétons occupent la route ! tout cela dans une joyeuse cacophonie.

mardi 13 mai - fin du voyage

Réveil à 7h30 et à 8h30 nous partons pour Ceuta, nous avançons la montre d'une heure car c'est déjà l'espagne. Le bâteau est à 14h mais on a une cinquantaine de kms à faire et on ne sait jamais.....en fait à environ 1km de la frontière il y a un gros bouchons la circulation est arrêtée sur 2 files nous nous félicitons d'être partis tôt ; mais un policier arrive et nous fait passer sur la double voie qui arrive en sens inverse ce qui nous permet de remonter pratiquement toute la file de voitures arrêtées, seulement à la fin ça se complique il faut rentrer dans les rangs de notre côté et ce n'est pas une mince affaire, personne ne veut perdre sa place et on a beaucoup de mal à se frayer notre chemin, des marocains nous proposent de nous aider en réclamant le bakchich 10 € pour faire tamponner nos papiers et nous faire passer nous refusons d'abord, et finalement pris dans ce grand bazar, nous finissons par céder à condition qu'il nous aide à avancer; Il revient donc avec nos papiers en règle et nous dit "il faut avancer sinon vous passerez jamais" alors que c'était impossible les voitures nous bloquant complètement, finalement il disparait et après bien des sueurs froides nous arrivons à passer les 2 frontières, il est presque midi. Nous allons directement au port prêt à partir et mangeons dans le camping car en essayant d'évacuer la pression.

Nous sommes déjà passés par cette frontière mais n'avions jamais vu un tel bazar, s'il y a une prochaine fois ce sera par Tanger !

nous approchons de la fin du voyage, aujourd'hui l'étape est importante environ 200 km, mais la route tourne sans arrêt, monte, passe des cols, redescend pour traverser des oueds, c'est l'extrèmité du Rif avec son relief torturé.

le soir nous arrivons au camping de Martil, la ville subit une pression qui se ressent sur le camping qui est à 2 pas de la plage et qui voit au fil des années les immeubles se rapprocher de son espace....on se demande s'il va résister à la pression immobilière

jeudi 8 mai

Nous approchons de la fin de notre périple, nous voilà parti pour Al Hoceima, un saut de puce, nous nous garons au port . Nous trouvons un pêcheur qui vend sa pêche, nous lui prenons 1 kg de dorades que nous mettons au frais et allons manger dans un restau du port : pour Dany sardines grillées, moi je choisi une assiette de poissons panachés (rougets, calamars, soles, crevettes...) je demande à ce qu'on me les fasse à la plancha, "pas de problème" me répond-on, finalement ils seront frits ce qui pour moi est décevant, je trouve que la friture enlève le gout du poisson, la prochaine fois je me méfierai ! Petite balade en ville pour la digestion. La ville est construite sur plusieurs collines et elle domine une baie splendide.

 (Dans le port nous avons fait une photo malgré l'interdiction aussi on ne voit pas grand chose, mais sous les parasols, il faut voir des dizaines de petites mains qui s'affairent pour réparer d'immenses fillets)

Tout prêt de la côte l'ilot espagnol

en bas de la descente des dizaines de taxis

Nous partons ensuite vers une plage pour passer la nuit, celle que nous avons choisi ne convient pas pour la nuit, les militaires qui surveillent le coin nous expliquent, que dans les forêts d'eucalyptus voisines pourraient se cacher des émigrés ils ne tiennent donc pas à ce que nous restions là et nous conseille une autre plage que nous connaissons pour y avoir passé une nuit l'an dernier. Nous y partons donc et nous sommes accueilli par Omar. le patron du restau-café qui nous dit que nous sommes chez lui et qu'il veille sur nous avec son chien,  il y a aussi un poste de douane juste au dessus. Pour remercier Omar de son accueil nous lui commandons un tajine pour demain.

Vendredi 9 mai

La nuit a été paisible, le matin un petit tour à la plage, le douanier vient nous saluer, nous lui faisons remarquer qu'il n'est pas venu chercher les fiches de police hier soir et nous lui proposons de lui donner maintenant, il rit et refuse car c'est son jour de repos, effectivement il est en tenue vacance pantacourt et tee shirt, mais cette nuit il nous a veillé sur nous dit-il

Nous allons ensuite manger notre tagine chez Omar, il nous a préparé une jolie table, vu sur la mer, il commence par nous amener une salade marocaine "c'est offert", puis notre tagine très copieux, nous pensions en rester là mais il nous offre aussi le dessert : salade de fruits, avec nos 2 cafés et la bouteille d'eau cela fera 126 dh pour 2 . C'est trop de gentillesse....nous voulions le remercier' de son accueil en mangeant chez lui et c'est lui qui nous remercie ! c'est trop ! c'est marocain;

nous continuions notre route vers Torre de Alcala où nous avons prévu de passer la nuit devant la plage.

la plage c'est des galets aussi on la laisse pour les chèvres, pour la sieste mieux vaut le confort de la chaise longue !

Mardi 6 Mai

 Visite de Mélilla : ville espagnole

Le soir, heureusement notre arrivée au cap des trois fourches a sauvé notre journée. Merveilleuse route en balcon au dessus de la mer. Attention à rester sur la route car il n'y a pas de parapet et le goudron est juste assez large pour laisser passer le cc .

Dans la traversée d'un village (enfin quelques maisons) nous sommes arrêtés par un monsieur très jovial qui nous salue et nous propose de dormir devant chez lui, il ne parle qu'espagnol nous non, alors avec beaucoup de gestes on se fait comprendre, on lui explique que l'on va jusqu'au phare, alors « café magniana » nous dit-il , on se quitte avec de grandes poignées de mains et de grands éclats de rire dont il a ponctués toute la conversation

Au bout de la route il y a un phare énorme, magnifique dans son décor lunaire. Nous avons une paix royale, aucun bruit, pas de muezzin, pas de voiture, pas de passage de piétons, rien que nous deux. C'est absolument merveilleux. Alors que nous allions nous coucher, deux soldats, dont l'un avec un fusil descendu du phare (il y avait donc quelqu'un) sont venu nous souhaiter le bonsoir, nous dire qu'ils veillaient sur nous et nous demander de leur communiquer nos fiches de police. C'est un rituel auquel nous sommes habitués.

*

Mercredi 7 Mai

 Après une nuit royale, nous traînons un peu devant ce paysage extraordinaire, nous allons jusqu'au phare, les militaires nous permettent d'y monter, quelques photos, puis nous partons , en traversant le village d'hier nous ne voyons pas notre monsieur jovial donc pas café. Nous sommes obligés de reprendre la même route jusqu'à Nador, puis la route s'éloigne du bord de mer , traverse un paysage très cultivé, puis nous revenons vers la côte.

Nous ferons étape dans le village des pêcheurs de Hsain. La descente que nous avons emprunté pour y accéder, nous a impressionné. Gare au retour !

Là encore ,un petit port sur une plage tranquille, la mer est calme et délicieuse, (pas assez pour Dany), c'est mon premier bain... Nous sommes encore seul à part les inévitables militaires dans leur tour de guet. « bienvenu au maroc et fiches de polices...... 

Nous comptions acquérir du poisson mais nous n'en n'avons pas eu l'occasion.

Encore une nuit comme on en fait peu.

Lundi 5 Mai

Ce matin nous partons pour « ras el ma »= cap de l'eau. C'est un village de pêcheur à 20km de Saïdia sur la même plage. Ayant garé le cc en bordure de plage, nous partons explorer les lieux et faire quelques courses. En chemin nous sommes arrêtés par le conducteur d'une voiture. C'est un français qui a construit sa maison ici, pour le prix de notre CC, nous dit il. Il nous invite à venir garer notre véhicule devant chez lui pour que nous soyons tranquille car il y a 5 ou 6 gars qui posent problème dans ce village. Puis nous nous séparons, inshallah, on verra ce soir. En attendant nous partons aux courses. Nous voyons des anchois et nous décidons d'aller au restaurant en déguster. Nous n'en avions jamais mangé grillé et nous sommes un peu déçus. Il vaut mieux les manger en conserves que frais !

A la suite de quoi, nous allons digérer sur la plage ! Quelle idée !!! Une plage de merveilleux sable fin, s'étendant à l'infini......recouverte d'immondices de toute sorte....à tel point qu'on ne sait même pas où poser ses fesses.... Comment peuvent ils tolérer cela ? Cela ne semble pas les gêner. Des dizaines de marocains et marocaines y évoluent en chahutant. 

Après avoir tout de même trouvé un endroit potable et en regardant la mer nous passons un moment agréable allongés sur le sable tiède. La sieste porte conseil, nous décidons d'aller sur les hauteurs et d'accepter l'invitation du français. La vue d'en haut est quasi sublime. Nous avons en face de nous tout prêt de la côte des îlots espagnols : les îles «  chaffarines ». Nous surplombons de30 ou 40m de haut une mer dont la clarté nous permet d’apercevoir le fond. Un chasseur sous marin est très occupé à traquer les poissons.

Le français arrive, il nous conduit, nous fait garer, et nous invite à l'apéro. Il a construit sa maison il y a quelques années. Ses parents étaient colons, avaient des entreprises et des propriétés dans une ville tout prés d'ici. Lui a quitté le Maroc à l'âge de 15 ans et il a gardé beaucoup de nostalgie. Il a une jeune gouvernante dont l'histoire est assez difficile. Cette personne vivaient dans sa famille, elle étaient la bonne de tout le monde, et un jour, sans qu'elle ne sache trop comment ! Le médecin lui a appris qu'elle était enceinte. La famille a voulu qu 'elle avorte ; Elle refusa de toute sa force et sa volonté et fut mis à la porte de la maison. Pendant ce temps là le père émigrait au canada sans reconnaître l'enfant. Résultat: 1- cette jeune de 28 ans se retrouve quasiment à la rue sans aide, sans qualification, sans revenu. 2-l'enfant non reconnu par le père n'existe pas, il n'a pas d’existence légale puisqu'il n'a pas de nom ..... C'est l'histoire vrai qu'il nous a raconté. Depuis cette femme a 32 ans, tous les matins elle travaille chez lui, touche un salaire, a son appartement, et conduit son enfant à l'école. Nous nous interrogeons sur l'avenir de cet enfant et sur la dureté de la vie marocaine pour les femmes. Les choses semblent évoluer, mais on les souhaiterait avec plus de célérité.

Une autre histoire de ce personnage mérite d'être racontée. Il s'agit de la pêche au thon, le gros, celui qui pèse 150, 200 voire 250kg. Lui a voulu s'y essayer, il faut dire qu'il habitait Arcachon et qu'à ce titre c'était un fondu de pêche. Il organise donc sa pêche comme il l'aurai fait en France : un accompagnateur marocain, un bateau qu'il loue, une grosse canne à pêche avec un scion gros comme le gros pouce de la main, du fil costaud, et un moulinet pour la pêche au gros. Les voilà partis à 3km de la côte, ils commence à appâter et ça mord, la canne à pêche se plie..... et tout se casse, le gros moulinet comme la canne... Moralité des marocains : maintenant tu as vu ! a prochaine fois tu ne prendra pas de moulinet ni de canne, il faut un hameçon de10cm, du fil de 3mm d'épaisseur et une corde de 200à 300m et surtout pas un barque que le poisson pourrait briser, mais un gros bateau bien solide !.....Depuis je rêve de gros thons

Vendredi 2 Mai

Nous nous levons de bonne heure et partons rapidement , vers Saïda à la frontière algérienne par 320km d'autoroute.

Il fait très chaud et la route au départ dans des paysages verdoyants traverse ensuite des zones désertiques et monotones. De temps en temps quelques taches de verdure montrent qu'avec de l'eau la terre peut être fertile .Des orangers et des oliviers recouvrent la terre de grandes propriétés entourées de murs interminables.

Au bout de 320km Oujda s'annonce. Sans transition, la voilà. 500 000h la peuple. Non loin d'elle on voit l'Algerie ( la ville de Tlemcen est toute proche) Nous faisons nos courses au Marjane. Si l'on avait continué la route qui nous y a mené, en 10km on était à la frontière.

Nous continuons vers Saïda : 70km. Tout le long , on voit des étals avec des bouteille en plastique remplies d'un liquide jaunâtre, voire orangé : c'est du carburant détaxé en provenance d'Algérie. Méfiance quand même. On m'a prévenu que mon moteur risquait de ne pas aimer. Les villages que nous apercevons sont algériens. Plus on avance plus les drapeaux Algérien se font proches. On arrive dans des gorges. Deux routes sont établies côtes à côtes. Au milieu, une rivière : c'est la frontière ! Deux parkings de chaque coté. Des véhicules y sont garés. De chaque parking des gens se parlent dans le même langue. Personne ne peu faire un pas de plus l'un vers l'autre. La frontière est fermée aux uns comme aux autres.

Ce soir nous avons sonné à la porte d'un camping. On nous avait prévenu: il paraît fermé, mais non ! Il faut insister et sonner. On nous a ouvert et nous avons découvert un grand camping sous les ombrages à 100m de la mer au grand calme malgré la proximité de la ville !

Samedi 3 mai, 

Aujourd'hui sortie en vélo ! nous décidons d'aller voir la station balnéaire de Saïdia qui fait parti des grands projets touristiques du Maroc le long d'une vaste plage de 15 km de long. Effectivement le projet est grandiose beaucoup d'immeubles terminées ou non sont construits, de grandes promenades le long de la mer avec une armée de jardiniers en train de fleurir les espaces verts, une marina est construite (très peu de bateaux pour l'instant) et autour tout un village avec boutiques de luxe , restaurants, mais tout est fermé et sous surveillance de gardiens, peut-être sommes nous hors saison, nous n'avons vu des touristes que dans 2 ensembles de vacances alors qu'il y  en a beaucoup, des golfs sont également prévus. Le retour sera laborieux car le vent s'est levé et Dany galère.

Après midi repos à la plage, le vent frais m'empêche de me baigner.

Dimanche 4 mai

Lessive en prévision des prochains bivouacs, il faut mettre les corvées à jour. Puis à nouveau plage, nous n'étendons pas nos serviette car le vent est toujours là, nous marchons donc au bord de l'eau, il y a beaucoup de monde aujourd'hui : les hommes se baignent les enfants aussi , les femmes non et restent tout habillées. D'un côté de la plage nous sommes vite arrêtés car nous arrivons à la zone frontalière quelques mêtres et c'est le drapeau algérien, là bas personne sur la plage, nous repartons de l'autre côté.

Jeudi 1 Mai

Départ pour Fez

Ce n'est pas très loin : à peine 80km. Aussi nous y arrivons avant midi. Nous stationnons en bordure de la médina, en pleine ville, dans les remparts sur la place Boujdoul. Nous pourrons y passer la nuit contre 50dh et sous la surveillance effective de gardiens. A peine garés nous partons dans la médina, il fait très chaud : 40° dans le cc. Nous espérons être à l'ombre dans les ruelles étroites. Nous sommes arrêtes très vite par des démarcheurs qui nous proposent un repas. Pour nous c'est l'heure, aussi nous cédons très rapidement à leurs avances. Nous sommes bien tombés. A l'ombre, dans un délicieux courant d'air,nous nous décidons pour 2 tagines, un normal et un aux pruneau. Commandes juste passées, on nous amène un assortiment d'olives. Méfiance ! Je demande si cela est compris dans le menu. On me répond c'est cadeau et on nous apporte une délicieuse soupe de lentilles. Toujours cadeau ! Notre méfiance s’accroît, mais c'est délicieux et que nous avons faim, on verra bien. De toute façon il n'y aura pas mort d'homme, in shallah ! Les tagines arrivent, ils sont fameux. Nous commandons 2 cafés. On nous les amène avec un assortiment de petits fours aux amendes. Là on ne dit plus rien, on ne demande plus rien, on déguste. Pour finir nous payerons 120dh pour nous deux. Nous quittons ce resto en félicitant et remerciant le patron. Le ventre satisfait nous partons faire nos emplettes.

Pour nous cette médina à toujours été un enchantement et cette fois ci elle l'est toujours. Elle est authentique, très ancienne, très animée et très pittoresque.

Le soir de retour sur la place, il y a beaucoup d'animation autour de nous : après le boulot les marocains sortent, se promènent, les enfants jouent, mais le bruit cessera assez vite et nous passerons une bonne nuit.

Mercredi 30 Avril

Nous voici à Azrou à 1200m . Pour une fois il fait très beau , j'ai pu me mettre torse nu et bronzer. Cet après midi après manger j'ai pris le vélo pour aller au « cèdre gourau » . C'est une balade digestive très tonique. Ça monte dur, a en avoir le nez sur le guidon. Une fois arrivé j'ai pu voir les singes magots prendre leurs aises sur la route sans se soucier des admirateurs. La forêt de cèdres abrite un grand nombre de ces singes. S'ils sont sauvages ils n'en viennent pas moins quémander de quoi améliorer leur ordinaire. J'ai voulu continuer la piste dans la forêt et rejoindre la nationnale pour revenir au camping. Il n'y avait que 4km à faire. ça montait tout autant. Mais un calme impressionnant, les dires qui étaient parvenus à mes oreilles ( des meutes de chiens sauvages roderaient dans la forêt et s'en seraient prises plusieurs fois à des touristes) m'ont conduit à faire demi tour et à rester dans le monde. De retour au camping j'apprendrais par des camping caristes qui ont vu les gens revenir après une agression de ces chiens : ils ont eut très très peur !

Il y a une semaine le propriétaire du camping logeait parmi les camping caristes. C'est un vrai Emir des états arabes unis. Il y a d'importantes fonctions. Ce personnages vient très souvent rencontrer les gens qui résident dans son camping. Cette fois ci les personnes présentes ont mangé le couscous qu'il leur avait offert, avec lui. Après quoi il leur a mis la musique et ils ont dansé avec lui. C'est un bon vivant qui est très simple, très généreux et qui sait mettre l'ambiance.

Nous n'y étions pas, mais tout les matins, nous avons notre pain frais, au camping car et cela gratuitement.

les lapins ont aussi leur place ici,ils sont en liberté

Lundi 28 Avril

La nuit fut calme et comme il est d'usage ici, un gardien a veillé sur notre sommeil contre la somme de 20 dh. Au matin, nous sommes donc frais et dispos, aussi nous allons en ville faire nos courses. C'est le jour du souk hebdomadaire à zaîda. Après nous être renseigné sur le lieu où il se tient, nous nous y rendons. C'est un petit souk, un vrai, qui n'est pas fréquenté par les occidentaux. Tout le monde est très surpris de nous voir. Bonjour par ici, bienvenu par là, L'inévitable ça va bien ? On s'empresse de nous servir, quand on ne nous comprend pas, on appelle le voisin pour qu'il traduise.....Nous sommes comme des « coqs en pâtes »A midi nous regagnons pour manger notre station service où nous espérons retrouver la tranquillité de la nuit . Que nenni ! A peine sommes nous installés qu'un tout petit surgi pour quémander. Nous lui disons : non ! Rien à faire, il n'entend rien et s'assoit à côté du CC espérant nous faire plier . Finalement, nous le photographions et faisons semblant d’appeler la police. Ouf ! il s'enfuit à toutes jambes. Mais ce n'est pas fini 2 autres jeunes plus âgés arrivent et le même scénario se reproduit. Cette fois c'est plus sérieux , ils s'enfuient quand nous les menaçons de les prendre en photos et d'appeler la police, mais là nous décidons de partir pour ne pas en voir arriver une bande . Nous plions bagage en catastrophe, les petite pois qui était en train de cuire tenus par Dany à ses pieds et nous filons vers le camping qui nous avait refusé hier.

Nous voici enfin au calme, il est 14h, nous pouvons commencer à manger. Et passerons une après midi cool à l'ombre des pins

Mardi 29 Avril

Nous pensions pouvoir louer un 4x4 avec 2 autres personnes que les accueillants du camping nous avaient proposé de recruter pour aller jusqu'au cirque de Jaffar, une des merveille de Midelt.. Mais ce matin wallou !... Nous partons donc en CC  avec l'espoir d'arriver à Imilchil. Un village situé à 160km dans la haute montagne du djebel Ayachi. Ce n'est pas gagné car d'aucun dise que la route n'est goudronnée qu'au début, d'autres disent qu'on peut passer et qu'en tout cas elle nous offre un paysage merveilleux. Nous ferons 70km quand même et nous serons arrêté par une route bien dégradée, dont le bord surplombant la rivière avait été emporté par endroit par des torrents descendus des montagnes pas faite du tout pour un CC et trop étroite pour lui. Par chance nous pouvons faire un demi tour. Dommage, nous aurions circulé à plus de 2000m d'altitude et aux pieds de sommets enneigés atteignant 3200m. Quelques photos nous laissent quand même un beau souvenir

sur notre route nous serons surpris de trouver de nombreux vergers et des céréales, le monde paysan semble ici bien organisé, nous roulons vers 1900 à 2000 ml.

Nous redescendons à Midelt pour voir s'il est possible d'y louer un tout terrain. Nous avons parcouru la ville de long en large,suivant les adresses communiqués. Nous y avons trouvé un seul loueur de voiture, qui ne louait pas de 4x4 et qui de toute façon n'avait plus de voiture disponible !!!!! A 17h30 il fait 36° à l'ombre. Ça commence à faire beaucoup.

Fin de l'épisode et départ illico pour Azrou à 120km vers le camping de l'Emir où la température sera plus douce.

Dimanche 27 Avril 

Nous avons prévu une longue route jusqu'à Midelt presque 260 km

Nous nous arrêtons à Er Rachidia, une grosse ville de presque 100 000 habitants, où nous allons faire nos provision au souk, il est bien achalandé et miracle nous retrouvons des fraises(au sud c'était une denrée introuvable), nous en prenons 5 kg pour la confiture car nos réserves baissent à vu d'oeil.

Après cet arrêt nous traversons les gorges du Ziz, Nous faisons une halte pour prendre des photos et pillou ne résistera pas à l'envie de se faire un sommet (très modeste quand même il est en tongue)

Le camping de Midelt étant déconseillé, nous avons filé plus avant au camping le Tismmay à 20km. A notre arrivée les gérants du camping nous ont faits savoir qu'ils ne pouvaient pas nous accueillir car ils attendaient 120 véhicules. Nous insistâmes : » juste un tout petit trou de souris » !..Rien n'y fit. Au vrai je croit bien qu'ils ne voulait pas d'histoire entre des « raideurs » excités et maladroits et des camping caristes très attentionnés pour leur camping cars. Devant notre désarroi, car nous n'avions plus d'eau dans le cc, ils nous ont offert de faire les pleins gratuitement et nous ont indiqué une autre adresse un peu plus loin sur la route. Ce soir nous sommes accueilli par une station service à Zaïda, à 9km du camping. Soit quand même 30km de Midelt.